La problématique
Le nombre d‘accidents de la route décroît progressivement depuis le début des années 70. Les nombreuses mesures mises en place depuis cette époque ont montré que l‘accident de la route n‘est pas une fatalité et qu‘il est possible d‘agir sur sa fréquence et sa gravité.
Les accidentologues reconnaissent généralement trois types de facteurs à l’origine des accidents de la route : l‘infrastructure, le véhicule et l‘humain. D’importants efforts ont été produits ces trente dernières années au niveau des infrastructures (ex. barrières de sécurité, ronds-points, etc.) et des véhicules (ex. airbag, assistance au freinage, ESP, etc.). Cependant, le comportement humain n’a, quant à lui, pas assez été pris en compte dans les actions contre l‘insécurité routière. Or l‘accident de la route est avant tout un problème de comportement humain. Le facteur humain est en effet présent dans plus de 95% des accidents de la route.
La conduite d’un véhicule consiste essentiellement à partager un espace public entre tous les usagers de la route. Chacun a droit à une portion de chaussée dont il est impossible de tracer les limites puisque ces territoires sont mobiles et extensibles. Il y a risque d’accident, à chaque fois que ces espaces se recouvrent et que les comportements des usagers de la route sont inadaptés à la situation.
Adopter un comportement sécuritaire sur la route, c’est en partie apprendre à connaître les limites psychophysiologiques de l’Homme et les normes sociales d’interaction entre les utilisateurs de cet espace commun. Cela implique à la fois des compétences cognitives, perceptives, sociales et affectives.
La Psychologie en général et la Psychologie de la circulation prennent toute leur importance dans cette problématique, car elles visent entre autres, à étudier, à comprendre et à agir sur le comportement et sur les aptitudes liés à la conduite d‘un véhicule.
La Psychologie de la circulation est une jeune discipline de la psychologie en pleine expansion. Elle compte 6 champs d’intervention :
1) La recherche sur les comportements et les accidents de la route
De manière générale, les chercheurs dans ce domaine s’intéresse à la compréhension des accidents de la circulation en lien avec les différents usagers (par exemple les jeunes, les personnes âgées, etc.), en lien avec l’aménagement des routes, mais aussi en lien avec le type de véhicules. Plus particulièrement, ces recherches visent à étudier : a) la tâche de conduite ; b) les capacités de perception, d’attention et de traitement de l’information requises à la conduite de véhicule ;
c) l’état du conducteur, sa charge mentale, sa vigilance et la fatigue au volant ; d) les interactions sociales pendant la conduite ; e) la relation entre le comportement du conducteur et son environnement routier.
2) La prévention des accidents, la réhabilitation des conducteurs et l’amélioration de la sécurité routière
Ce champ s’intéresse à l’éducation routière et à la sensibilisation du conducteur. Le but principal est de promouvoir la sécurité en influençant et en modifiant les comportements routiers par le biais de lois, d’actions pédagogiques, de mesures sur les véhicules, d’actions de réhabilitation, de perfectionnement de la conduite, de campagnes de sensibilisation et de mesures de répression.
3) La recherche et le conseil pour les questions de mobilité, d’économie dans les transports et d’ingénierie
L’objectif principal de ce champ est d’étudier et de conseiller sur les questions d’usabilité des modes de transports ou des dispositifs embarqués, essentiellement pour les personnes à besoins spécifiques (personnes âgées, personnes avec un handicap, etc.)
4) La construction des véhicules
Les psychologues travaillant dans ce champ s’intéresse à l’ergonomie des véhicules et depuis les années 1980 à l’aménagement de routes. Ainsi, ils contribuent à l’élaboration d’audit de la route, afin de repérer et d’améliorer les zones les plus accidentogènes. Par ailleurs, nos véhicules sont de plus en plus équipés de dispositif d’assistance à la conduite (ABS, ESP, boîte de vitesse robotisée, l’aide au parking, l’assistance au freinage, etc.) et les psychologues sont sollicités pour conseiller les ingénieurs sur l’usabilité de ces dispositifs, sur l’opérationnalisation des interfaces homme-véhicule, sur l’adaptation du comportement et de la gestion du risque, sur l’acceptation de l’innovation et sur l’impact social des dispositifs embarqués.
5) L’étude des aptitudes psychologiques à la conduite
Les psychologues intervenant dans ce domaine utilisent des batteries de tests afin d’analyser si une personne est apte à conduire un véhicule ou un engin de manutention. Ces tests sont le plus souvent administrés sur des conducteurs ayant fait l’objet d’une ou de plusieurs infractions au code de la route, mais aussi dans le cadre du recrutement et du perfectionnement des professionnels de la route (conducteurs de bus, de poids-lourds, d’ambulances, etc.) ou encore dans le cadre de la reconduction du permis de conduire pour les personnes âgées.
6) La psychologie du rail et de l’aviation
Certains domaines cités ci-dessus s’appliquent aussi bien au transport routier, qu’au transport ferroviaire et à l’aviation. Historiquement pourtant, la psychologie du rail et de l’aviation ont été développées séparément de la psychologie de la circulation routière. Les points de rencontre sont par conséquent limités. Néanmoins, les psychologues du rail et de l’aviation interviennent dans le recrutement des opérateurs, mais aussi sur toutes les questions entourant les passagers (qualités des services, usabilité des dispositifs, aviophobie, etc.).
1) La recherche sur les comportements et les accidents de la route
De manière générale, les chercheurs dans ce domaine s’intéresse à la compréhension des accidents de la circulation en lien avec les différents usagers (par exemple les jeunes, les personnes âgées, etc.), en lien avec l’aménagement des routes, mais aussi en lien avec le type de véhicules. Plus particulièrement, ces recherches visent à étudier : a) la tâche de conduite ; b) les capacités de perception, d’attention et de traitement de l’information requises à la conduite de véhicule ; c) l’état du conducteur, sa charge mentale, sa vigilance et la fatigue au volant ; d) les interactions sociales pendant la conduite ; e) la relation entre le comportement du conducteur et son environnement routier.
2) La prévention des accidents, la réhabilitation des conducteurs et l’amélioration de la sécurité routière
Ce champ s’intéresse à l’éducation routière et à la sensibilisation du conducteur. Le but principal est de promouvoir la sécurité en influençant et en modifiant les comportements routiers par le biais de lois, d’actions pédagogiques, de mesures sur les véhicules, d’actions de réhabilitation, de perfectionnement de la conduite, de campagnes de sensibilisation et de mesures de répression.
3) La recherche et le conseil pour les questions de mobilité, d’économie dans les transports et d’ingénierie
L’objectif principal de ce champ est d’étudier et de conseiller sur les questions d’usabilité des modes de transports ou des dispositifs embarqués, essentiellement pour les personnes à besoins spécifiques (personnes âgées, personnes avec un handicap, etc.)
4) La construction des véhicules
Les psychologues travaillant dans ce champ s’intéresse à l’ergonomie des véhicules et depuis les années 1980 à l’aménagement de routes. Ainsi, ils contribuent à l’élaboration d’audit de la route, afin de repérer et d’améliorer les zones les plus accidentogènes. Par ailleurs, nos véhicules sont de plus en plus équipés de dispositif d’assistance à la conduite (ABS, ESP, boîte de vitesse robotisée, l’aide au parking, l’assistance au freinage, etc.) et les psychologues sont sollicités pour conseiller les ingénieurs sur l’usabilité de ces dispositifs, sur l’opérationnalisation des interfaces homme-véhicule, sur l’adaptation du comportement et de la gestion du risque, sur l’acceptation de l’innovation et sur l’impact social des dispositifs embarqués.
5) L’étude des aptitudes psychologiques à la conduite
Les psychologues intervenant dans ce domaine utilisent des batteries de tests afin d’analyser si une personne est apte à conduire un véhicule ou un engin de manutention. Ces tests sont le plus souvent administrés sur des conducteurs ayant fait l’objet d’une ou de plusieurs infractions au code de la route, mais aussi dans le cadre du recrutement et du perfectionnement des professionnels de la route (conducteurs de bus, de poids-lourds, d’ambulances, etc.) ou encore dans le cadre de la reconduction du permis de conduire pour les personnes âgées.
6) La psychologie du rail et de l’aviation
Certains domaines cités ci-dessus s’appliquent aussi bien au transport routier, qu’au transport ferroviaire et à l’aviation. Historiquement pourtant, la psychologie du rail et de l’aviation ont été développées séparément de la psychologie de la circulation routière. Les points de rencontre sont par conséquent limités. Néanmoins, les psychologues du rail et de l’aviation interviennent dans le recrutement des opérateurs, mais aussi sur toutes les questions entourant les passagers (qualités des services, usabilité des dispositifs, aviophobie, etc.).